Bonjour,
Un peu surpris de voir à quel point la politique de Spreadshirt vous étonne. Nous sommes en présence d’une société capitaliste qui œuvre dans un marché libéral. Vous vous attendiez à quoi ? À de la compassion de la part d’actionnaires et d’investisseurs étrangers qui brassent des millions chaque année en revendant nos créations ? Laissez-moi rire. Si les services proposés par Spreadshirt sont “gratuits” pour nous-autres partenaires, c’est parce que nous sommes un produit suffisamment rentable.
Ce que je veux dire, c’est que Spreadshirt ne vend pas ses services de gestion de boutique, ils sont gratuits ! En revanche, Spreadshirt vend les designs créés par les gestionnaires des boutiques. Le jour où nous commencerons à gagner beaucoup d’argent, ce sera le début du déclin pour Spreadshirt. Mais puisque chacun fait dans son coin son petit business, en essayant de grappiller des parts sur les concurrents, je ne vois pas très bien comment ce système pourrait changer si nous ne changeons pas nos comportements individuels.
Pour être écouté dans ce monde mercantile, il faut parfois user des mêmes stratagèmes que ceux qui nous exploitent. Par exemple, pendant un mois nous pourrions faire le pari d’ augmenter nos commissions pour tous nos designs et/ou produits de façon significative (+5 € par exemple). Cela implique de faire un mois de vache maigre, mais de nombreux clients iraient voir ailleurs. Suite à cette “action”, je suis convaincu que Spreadshirt se pliera rapidement en quatre pour satisfaire toutes nos demandes
Bien sûr, cela implique une concertation et un travail d’équipe. Or, dans un système aussi individualiste que celui de Spreadshirt, un tel mouvement me semble assez utopique… Et nous reparlerons encore de ce problème dans dix ans !